jeudi 2 février 2012

QUE DIRE DE L'ANNEE 2011?





Beaucoup de personnes se sont certainement posé des questions sur mon état de santé ou ma capacité d’écrire. Je dis qu’elles ont raison car mon silence a été très long et était devenu inquiétant. Avant toute chose, je tiens à rendre grâce à Dieu pour la chance qu’il m’a accordée d’être compté parmi ceux qui ont accueilli l’année 2012. Qu’il nous protège de tout mal et nous donne tout ce que nous rêvons de façon individuelle et collective. Chers amis internautes, permettez qu’après ces vœux de bonne année, je dise un peu l’usage que j’ai fait de 2011 et ce qu’elle m’a réservé. Il faut d’abord dire que l’année qui vient de finir a été aussi naturelle que les autres. Il y avait sans doute des moments de joie et des moments de peine. Ceci est une loi. Pour ceux qui pensent que c’est faux, je leur dit que le bien et le mal ont toujours des niveaux différents quand ils arrivent dans notre vie. Ceux qui ne connaissent que le bien considèrent le bas niveau comme un échec en rapport avec le grand le succès. Il en est de même pour le mal. En ce qui me concerne, je vais commencer par ce qui m’a plus fait mal et finir avec les bonnes choses dans l’espoir que cela continue en 2012. Il faut dire que le pire pour moi en 2011 était de voir les proches mourir ; et cela m’amenait à m’interroger sur mon tour. Ce n’est pas prévisible, mais il ne faut aussi avoir peur de penser ainsi même si quelqu’un disait que « pour mieux vivre, il faut vivre comme la mort n’existait ». Les souvenirs sur ce plan sont très amers et je ne souhaite pas aller plus loin. Une autre chose qui n’a pas marché est mon échec de pouvoir soutenir mon mémoire de maîtrise. Je fais vraiment tête basse sur ce sujet. J’ai fait des promesses que je n’ai pas pu honorer. Je présente mes excuses à tous ceux qui m’ont apporté leur soutien dans ce domaine. Je n’ai toujours pas fini mon document et je ne souhaite pas avancer des arguments sur le pourquoi, je pense qu’ils ne peuvent même pas tenir. Il faut dire d’une façon simple que j’ai trop trainé. Alors, je ne fais plus de promesse sur la date de la soutenance, je veux que cela soit une bonne surprise pour tout le monde. Ce sont là les deux principaux évènements qui ont constitué ma page sombre de 2011. Qu’en est-il des moments de joie et de bonheur ?
D’abord, je dois dire que j’ai été très content de la sérénité qui a régné dans ma famille durant toute l’année. Dans ces conditions, la maman, mes frères et moi avons toujours été forts devants tous les problèmes. Cela ne peut que faire du bien à quelqu’un comme moi qui joue un peu le rôle de guide. Je peux aujourd’hui affirmer que la conséquence de cette ambiance est la bonne récolte que nous avons faite au cours de l’année en ce qui concerne nos champs. Surtout au niveau du maïs, nous n’avons pas regretté nos efforts. Encore, l’année 2011 a été bonne pour moi parce que j’ai pu finir certaines réalisations qui me permettent aujourd’hui d’être à l’aise. J’ai pu finir ma maison où je loge désormais avec plus de confort. Puisque j’ai maintenant accès à la connexion internet à domicile et aussi, j’ai pu acheter un compteur électrique personnel. Plus de comptes à rendre à quelqu’un. Et comme il est permis de rêver, je me dis que « le meilleur ne fait que commencer ». Et vraiment il ne fait que commencer, car au cours de cette année 2011, j'ai passé avec succès mon permis de conduire auto. Cela avait été depuis quelque temps un rêve, et tout le bonheur était pour moi de me voir déclaré admis le 05/08/2011 à la suite de l'examen organisé à Kara. Même si je n'ai pas encore une voiture, je peux maintenant être utile à quelqu'un. En sortant de mon entourage immédiat, je suis vraiment très heureux de constater à quel point mes relations amicales avaient été très bonnes. Les anciennes amitiés s’étaient renforcées et j’avais aussi fait de nouvelles rencontres. L’une des meilleures rencontres que j’ai faites et qui n’est pas du tout amicale, est celle du Révérend Père Marcel du Foyer de la Charité d’Alédjo. Au cours d’une visite effectuée le 08/11/2011 avec le couple Ruelle, la Sœur Léa, Marie-Claude et la petite Catherine, j’ai été content de voir un centenaire aussi solide ; pas forcement physiquement mais spirituellement. A la fin de la visite, je n’avais pas manqué de dire à tous les autres que j’avais le sentiment d’être le premier bénéficiaire de la visite. Non seulement nous avons été tous bénis par le Père, mais celui-ci avait consacré un bon moment à mon travail. D’abord il m’avait félicité pour le choix de mon thème de recherche qu’il trouve très pertinent, et il a ensuite fait un commentaire sur le sujet dont je n’ai pas manqué de tenir compte pour la suite de ma rédaction. Aujourd’hui le bonheur pour moi est de constater que je n’ai pas fait un choix anodin pour mon mémoire de maîtrise. J’ai constaté aussi au cours de cette année que je représente quelque chose pour mes enseignants. Beaucoup d’envie de travailler chaque fois que Mrs NABE, KOUZAN, LABANTE et DIPO mon co-directeur me voient et m’encouragent à finir mon mémoire. C’est vraiment un réel bonheur de rencontrer son enseignant et discuter avec lui dans un bon esprit de maître et élève. Le seul regret que j’ai eu dans ce sens était de voir quand même que ce ne sont tous mes enseignants qui me connaissent après quatre ans de vie commune. La preuve c’est que Mme NAPALA ne m’avait pas reconnu comme son étudiant le 01/11/2011 à l’aéroport de Lomé. Est ce pour dire que je n’avais pas été un bon étudiant ? Je dirai « non » si vous me donnez l’occasion de me juger moi-même. J’avoue que j’avais été vraiment déçu et désolé. Je dois finir et avant de finir, j’aimerais demander à vous chers parents, amis et enseignants de bien vouloir m’excuser de n’avoir été toujours droit envers vous au cours de l’année 2011. Je vous promets que le meilleur apparaitra durant cette année 2012 que nous avons tous déjà bien commencé j’espère.



sondou du Togo