mercredi 10 février 2010

MEMEOIRE D’UN VOYAGE AU BURKINA


Pour une deuxième sortie à l’extérieur du Togo mon pays, je posai mon sac au pays des Hommes Intègres (Burkina Faso). C’était le 23 novembre 2009. La première fois je visitai le Bénin (27 avril 2009). Si pour cette première fois on était deux, Léa et moi, cette fois-ci ce fut le double. Nous quittions le Togo à 9 heurs et arrivions à 18 heures. On avait emprunté la route à bord de notre nouvelle Toyota. Notre groupe était composé de Léa, Bator, moi-même et Olivier qui avait payé notre voyage. Je profite pour lui renouveler ma profonde reconnaissance pour tous ses bienfaits. Que le Tout Puissant l’illumine davantage. Ce voyage me permit de faire une étude analytique du Burkina par rapport au Togo sur certains Plans.
D’abord sur le plan du paysage. Le paysage burkinabé est très pauvre par rapport à celui du Togo. Il est essentiellement constitué d’une steppe épineuse. Tout était déjà sec en novembre. C’est en fait un désert. Cet état de fait a une incidence sur l’occupation de l’espace. C’est quand même une analyse personnelle. Les régions rurales sont vides d’hommes. On récence une forte concentration dans les villes. Ce qui serait à l’origine sans nul doute de la forte pollution urbaine, notamment dans la capitale.
En ce qui concerne les moyens de transport, ils sont à l’image de ceux de toute l’Afrique. Le réseau routier est vétuste, mais largement mieux par rapport à celui du Togo. Les taxis-brousse sont souvent très surchargés. L’autre moyen de transport le plus usité est l’âne, cet animal très docile et infatigable qui traine derrière de très lourdes charges.
« Le tour cycliste du Faso aurait eu un impact sur les femmes du Burkina », avait remarqué Olivier. Cela est ou paraît vrai. Au Burkina, la plupart des femmes vont à vélo, même avec un bébé au dos. C’est imprudent mais agréable à voir. En ce qui concerne les hommes d’une façon générale, ils n’ont rien de différent que leurs voisins Togolais. Mais seulement, ils sont beaucoup plus tristes. Et c’est probablement à cause de la cherté de la vie. Le taux d’analphabétisme reste élevé. Beaucoup ne comprennent pas le français. Le commerce (argent) d’abord, le reste est accessoire.
Les Burkinabés seraient de grands terminologues ou néologistes. Je retiens de là deux expressions :
-être lavé = être marié
-chercheur = demandeur d’emploi ou chômeur.

Ils sont très forts ces Homes Intègres

Sondou du Togo