mardi 30 décembre 2008

BONNE ANNEE A TOUT LE MONDE

C'est une évidence que quand une année finit l'autre commence.Nous sommes à quelques heures de la nouvelle.Je voudrais à cet effet souhaiter une très bonne année à tout le monde.Mes pensées vont particulièrement à toutes celles et tous ceux qui m'ont connu et aimé.Olivier,Léa,Papy,Mamy,Cathy,Nonnone,Elise,Clémence,les scouts ,les enfants et Florence,merci à vous.A tous les autres merci également.Que cette année soit une année de paix dans le monde,que les ennémis fassent la paix; une année de bonne santé et de succès dans les affaires.

Merci et bonnes fêtes de fin d'année

Sondou

jeudi 30 octobre 2008

SONDOU PREPARE LA LICENCE

Je suis très content de ma réussite à mon examen de rattrapage .Je passe donc en troisième année d'histoire.Je vais préparer la licence et je sais que je l'aurai.
Je dis un très grand merci à tous ceux qui m'ont apporté leur soutien au cours de cette année.Je vais citer entre autres Olivier,Léa,Cathy et Alain,Gaby et Dany,Elise et sa soeur Clémence,les scouts,et les autre amis.

Soudou

mercredi 8 octobre 2008


QUI AURAIT FAIT MA Vie?

Je suis très heureux de ce que je suis aujourd'hui.Un adolescent éduqué et instruit.Ces termes ne sont nullement une façon de se faire des éloges mais une façon de dire ma reconnaisse à certaines personnes sans lesquelles je ne serais "rien".Qui sont-elles?
Est-ce mes parents? Il y a vingt ans que mon père et ma mère m'ont mis au monde.Ils m'avaient entouré de tous les soins qui étaient à la limite des moyens d'une famille paysane pauvre.Ici aussi ce n'est une insulte ni un regret.Grace à eux j'étais un enfant qui dès ses premiers pas était aimé par tout le monde. A cinq ans,je suis inscrit au cours préparatoire première année. Après douze années d'études sans échec,je fus proclamé admis à l'examen du baccalauréat première partie. Mes parents étaient contents. Mais mon père n'eut pas le temps de préparer ma rentrée en Terminale.Il fut frappé par une mort cruelle. Ma maman qui m'a allaité ne pouvait plus grand chose pour une famille de sept membres.Leur oeuvre a été donc grande mais insuffisante. Ce n'est donc pas eux.
Est les proches? A la mort de mon papa,l'aide des proches, parents et amis fut immense.Les gens m'avaient donné des cahiers,aidé dans le champ.Ils m'ont permis de vivre malgré les durs moments. Mais seulement, l'aide a été momentanée.
C'est qui donc? Est ce Olivier? En 2006 alors que j'avais 18ans,j'apprenais pour l'examen du baccalauréat deuxième partie.C'était un dimanche.J'étais dans mon village.Ce jour là je fis la connaissance d'un couple de Français.C'était Olivier et Annick.Ils avaient visité la Soeur Léa. Ils me présentèrent à Léa et ce fut le début d'une autre vie pour moi.Le meme jour je reçus plein de cadeaux d'eux car le lendemain,ils devaient repartir pour la France.Grace à Léa, Olivier et Annick étaient venus au Togo et grace à Olivier et Annick je connus Léa. Ils sont tous des personnes adorables et adorées.Je les aime tous bien. A la proclamation des résultats du bac je fus proclamé admis et je devais m'arreter là, mais ces personnes que considère comme mes parents ou beaucoup plus,donc mes dieux, dirent non. Dépuis lors, Olivier a toujours payé mes inscriptions sur le campus. Là,j'ai choisi d'étudier l'Histoire,un domaine qui me passionne beaucoup. Mais mon reve est de devenir un grand journaliste. Léa elle, n'a jamais cessé d'essuyer mes larmes. Elle m'a tout le temps apporté son soutien.Ceci me permet de payer mon logement et de petits trucs.Ils m'ont permis de rentrer en contact avec des occidentaux. J'ai fait la connaissance de Clémence et de sa soeur Elise;la connaissance de papa Gaby et maman Dany, parents de Oliver;Papa Alain et maman Cathérine; la connaissance d'un groupe de jeunes scouts français(Jean-Baptiste,Pierre-Emmanuel,Thibault,Paul,Helène,Iléana et Camille).Grace à eux j'ai mangé et dormi à l'hotel.J'ai découvert une grande partie de mon pays.C'est donc sans nul doute Olivier et Léa qui ont fait ma vie. Ils m'ont amené à un niveau qui me permet aujourd'hui de gagner un bon boulot dans mon pays qui est en train de changer.
Je voudrais à cet effet demander la bénédiction de Dieu sur Olivier et Léa. Qu'il leur rende grace et leur donne les forces nécessaires afin de réussir dans leurs entreprises. Aux autres amis du monde entier, je dis un grand merci.A tous ces enfants de Léa ,je dis un maximum de remerciements pour leur sympathie. Je vous aime tous bien.

SONDOU

samedi 7 juin 2008

Les KABYE


LES KABYE ET LEUR CULTURE

Les kabyè constituent l'un des plus grands groupes ethniques du Togo. Leur noyau est la préfecture de la kozah et celle de la binah.Mais ils sont du moins rencontés un peu partout au Togo et même au Benin. Ils parlent un dialecte du même nom (kabyè) qui est une langue négéro-congolaise du groupe gur.Elle est la deuxième langue nationale apres l'éwé.Selon certaines légendes ,l'ancetre des kabyè est "déscendu" du ciel. Mais nous pouvons dire que cette légende ne serait qu'une pure construction de l'esprit qui permettait aux kabyè d'expliquer leur autochtonie dans la région. Les kabyè ont une culture riche en danses notamment évala et akpéma.

EVALA
Les evala sont un ensemble de rites initiatiques du jeune garçon dont l'âge est compris entre 18 et 25 ans. Les evala sont la première partie des cérémonies qui amenent le jeune garçon vers la classe des "grands" . Celui qui est fait evalou doit danser ,mangezr la viande du chien (ce qui est facultatif) et lutter .La lutte permet de préparer le jeune à la defense de sa société. Avec la lutte ,il devient endurant et capable d'affronter les adversaires. Evala permettait aussi de montrer au jeune garçon qu'il était grand et qu'il pouvait sièger avec les sages. Apartir du moment où on est fait evalou ,on pouvait chercher une fiancée et penser au mariage.Voilà brièvement le sens que l'on donne aux evala.Les jeunes filles ont elles aussi leur part.Ce sont les akpema.

AKPEMA
Les akpema sont un ensemble de rites qui entourent la jeune fille qui a entre 18 et 20 ans.En effet,la jeune fille est faite akpenou non pas pour défendre sa société comme chez le garçon , mais pour savoir dans un premier tempsqu'elle était devenuegrande et donc pouvait être comptée parmi les sages qui prennent les décisions. Nous devons savoir que la femme n'avait pas droit à la parole dans une quelconque prise de décisions et d'ailleurs elle ne siègeait pas avec les hommes .Donc cela permettait tout simplement à la femme de connaître ses promotionnels parmi les garçons.Dans un deuxième temps akpema avait un sens sacré.Le jour de akpema ,la fille sort toute nue et marche au milieu d'une foule jusqu'aux lieuxsacrés resevés pour les cérémonies. Les traditionalistes disent que les poils qui entourent le sexe avaient une valeur.L'honneur ou le deshonneur de la fille dépend du fait que les poils soient nombreux ou non. Ensuite la nudité devait montrer si la fille était vièrge ou non.Akpema est en train de prendre une nouvelle forme.L'église catholique organise akpema.Et là les filles ne sortent pas nues et ne font pas les autres cérémonies preliminaires qui consistent à l'immolage des bêtes et volailles.
Somme toute , le pays kabyè a ses particularités qui font de lui un pays visité à tout moment.C'est un pays qui a une culture riche avec des éléments variés.Les evala et akpema sont les plus importants de ces éléments. Evala et akpema ont lieu dans le mois de juillet .Ce sont des moments de retrouvailles et des milliers de visiteurs arrivent aussi dans la région.

Sondou du Togo

jeudi 14 février 2008

Nouvelle


PETIT ROMAN

HALTE A LA MALTRAITANCE DES ENFANTS

Par SONDOU Aklsso

PROLOGUE

Cette histoire, je n'avais jamais songé que je la raconterai un jour, parce qu’elle fait la honte de la personne humaine. Elle fait cas de la haine et de la jalousie qui existent entre les hommes et surtout des adultes vers les mineurs. Nous verrons que le personnage principal, malgré toutes les contraintes, a fait preuve d'humilité et d'un courage sans pareil. C'est le lieu pour nous lecteurs, de suivre ses pas pour réussir notre vie. Puisque la vie est un combat, et il faut combattre pour vaincre, vaincre pour vivre. Je dois signaler que je me suis inspiré de l’histoire que m'avait racontée mon papa pour écrire cette œuvre. Il a donc subi un calvaire semblable, mais seulement il n'est pas allé au Nigéria et il est remplacé par une fille.


En 1981, année d'une rude famine, naquit une jeune fille dans une famille de parents très pauvres. La nouvelle venue au monde fut baptisée Amah. Gluker et Tonine parents de la petite fille, étaient dans une situation d'extrême pauvreté. Et l'on se demande s'ils allumaient le feu plus d'une fois dans la semaine. C'est dans cette situation de vie précaire que leurs trois premiers enfants sont tués par des maladies liées à la mauvaise alimentation. Amah va sans nul doute connaître des débuts aussi difficiles. A deux ans déjà elle va perdre sa mère, celle-ci foudroyée lors de son retour du champ. Un an plus tard, Gluker décida de changer de localité, puisque dépassé par les vicissitudes de la vie à Koté, leur ancien village. Ils se rendirent à Kékpé, un village forestier situé à une soixantaine de kilomètres. Dans ce village, ils trouvèrent un vieillard qui était jusqu'alors le seul habitant de la forêt. C'était Monsieur Bernis, un présumé membre de la famille de Tonine. Il était seul dans cette forêt où seuls les animaux féroces votaient les lois. « c'est ici que je vais faire la dernière partie de ma vie », c'est ce que se disait un jour Gluker après quelques semaines de séjour dans la forêt. Cinq ans de vie après, Gluker rendit l'âme dans cette sacrée forêt de Kékpé. Bernis va donc ramener Amah à Koté chez son oncle. Ils firent un voyage à pieds pour se rendre au village.
Chez l'oncle, au lieu que Amah continue sa belle vie d'enfant, elle commence plutôt un calvaire très dur, elle entre dans une atmosphère très désagréable. Toutes les activités ménagères ou domestiques furent laissées à la seule charge de Amah. Sauf la préparation de la sauce et de la pâte. Amah n'était pas souvent invitée à la table. Elle fut rarement servie. « Tu es orpheline et tu dois vivre comme les orphelines ». C'est ce que Daro, l'oncle de Amah lui dit un jour. Toutes les nuits elle était la gardienne de nuit de la maison. Amah était mal vue par son oncle et son épouse. Daro décida un jour de montrer une grotte pleine de sable à sa nièce comme sa chambre à coucher. Là, elle avait failli être dévorée par un boa qui était à la recherche de la proie. Elle s'échappa de justesse avec des cris appelant son oncle à sortir à son secours. Ce ne fut pas fait. Dans cet état de négligence dont faisait l'objet Amah, elle n'était pas non plus concernée par l'éducation intellectuelle qui est un devoir pour les parents et un droit pour les enfants. Mais un jour, Amah dit à son oncle, « je veux moi aussi apprendre à écrire et à lire ». A l'oncle de répondre, «les plus illettrées sont souvent les personnes de ton genre ». Mais chaque jour, elle amenait et allait chercher les enfants à l'école. Ce que Amah fit durant les deux premières années. Au fil des ans, son calvaire se durcissait, car elle se voyait confier des autres activités, notamment les travaux champêtres.
A dix ans, Amah fut confiée à une trafiquante d'enfants pour aller travailler du Nigeria pour le compte de son oncle Daro et sa famille. Ayo, la trafiquante rendait compte à Daro selon le contrat qu'ils avaient signé. Au Nigeria, le travail d'Amah était de concasser le gravier. Elle mangeait une seule fois dans la journée. Mais travaillait dur, c'est-à-dire sans repos et parfois avec des coups de fouet sur le dos. Après un mois seulement de travail, elle fut attaquée par une malaria très grave. Aucune solution ni soin n'étaient prévus pour soigner la malheureuse. Et de surcroît, pour qu'elle ne reste pas à la maison pour cause de maladie, elle était envoyée au marché pour vendre des produits plastiques. C'est ce qu'elle fit pendant deux semaines jusqu'à sa guérison. Après neuf mois de servitude, Amah retourna chez son oncle toute bredouille. Le salaire de son travail fut remis à Daro pour s'occuper de sa famille. Malgré ce service rendu, Amah ne bénéficia d'aucune grâce. Elle n'avait aucun soin sanitaire et ne s'habillait pas décemment. Elle était exposée à toutes les maladies de la nature. Elle fut victime de nombreuses infections. D'abord de la gale. Elle avait des plaies sur tout le corps. Daro et son épouse ne voulurent plus voir la malheureuse dans cet état s'approcher d'eux. La nuit tombée, elle avait des difficultés pour dormir. Elle a souffert un dur martyre. Mais par la grâce du tout Puissant, la maladie disparut un certain temps après.
Amah entre temps a été complètement privée de nourriture. Elle mangeait tout ce qu'elle ramassait sur son passage. C'est pourquoi elle fut encore victime ou attaquée par le choléra. Des diarrhées persistantes et des vomissements étaient les graves symptômes remarqués. Très fatiguée, elle demandait à Dieu de l'arracher du monde des hommes. Mais ce qui n'avait jamais été fait. Elle reprit sa santé et allait chercher à manger chez sa copine. A chaque fois que Amah commettait de petites erreurs, Daro la fouettait jusqu'à même se donner beaucoup de peine, de fatigue. Il la fouettait, les mains et les pieds joints par une corde. Toutes les fois qu'il la tapait, il disait : « c'est l'éducation qu'il faut aux orphelines ». Dès que Daro avait appris qu' Amah mangeait chez sa compagne, il décida rompre la relation entre les deux jeunes filles. Il interdit à tous les enfants d'entrer dans sa maison. Amah aussi ne sortait plus. Un jour, très affamée, Amah prit une pièce de vingt-cimq francs à Chavigni, l'épouse de Daro, pour se payer à manger et pouvoir continuer son travail. A son retour, Chavigni n'avait laissé aucune chance à Amah. Elle l'avait bastonnée jusqu'à même cicatriser ses doigts.
Les enfants de Daro donnaient la nourriture à Amah en cachette. Ces enfants étaient mécontents du comportement de leurs parents.
Un matin, le couple décida d'en finir avec la malheureuse Amah. Leur décision était de la tuer par un poison. Ce jour, Amah devait être servie à manger à midi, mais avec un poison. C'est au cours de leur échange d'idées que Pietro, leur aîné, les avait surpris, sans manifester sa désapprobation.
Il n'avait d'ailleurs rien dit à Amah. Pietro jugea que cet acte était un crime contre l'humanité et surtout contre la personne de Amah . Le moment choisi arriva. Chavigni prépara le riz et le servit à Amah comme prévu avec du poison. Mais Amah était obligée de terminer son occupation avant de prendre son repas qui paraissait être le dernier de sa vie. Avant qu'Amah ne vienne chercher son plat, Chavigni et son époux avaient quitté la maison. Pietro eut l'occasion de prendre le repas d'Amah pour donner à un chien qui avait pris une silure qu'il avait pêché au marigot. Il partagea enfin son repas avec Amah. Le chien mourut un petit instant après.
Une heure après, le couple qui pensait déjà à la mort de la pauvre Amah, se dirigea vers la maison. A leur grande surprise, Amah vivait toujours. Pour eux, elle mourra après « quoi qu’elle fasse, elle va mourir », dit Chavigni.
A la place d'Amah, c'est le chien qui est mort. « Qui a tué le chien ? » demandaient-ils. Pietro leur répondit que le chien s'était emparé du repas d'Amah, et juste avait-il fini, qu'il était tombé. Désolation.
La solution fut de préparer encore une nouvelle fois le poison. Le lendemain, Amah fut appelée très tôt à prendre son plat. Mais lorsqu'elle sortait de la cuisine, elle heurta un gros caillou puis tomba. Les chiens avaient rapidement ramassé ce qui lui était servi.
Chavigni très énervée, fouetta à mort la pauvre et chanceuse Amah. Pas trop de temps après, les chiens moururent tous. Ils ont encore échoué à leur tentative. Tant qu'Amah n'était pas leur produit, ils ne pouvaient jamais lui arracher la vie.
Pour Daro et son épouse, Amah aurait des démons qui la sauvent. Ils décident de l'expédier pour qu'un jour ses démons ne se tournent pas contre eux et leurs enfants. Après donc quelques tentatives sans succès, Daro et son épouse décidèrent de ne plus voir la jeune Amah avec eux. Ainsi Amah fut renvoyée de la maison. Elle passa une semaine dans la rue avant d'apprendre qu'un oncle paternel était de retour au pays. Celui-ci était parti au Nigeria il y a sept ans. Il n'avait pas de femme. Amah décida d'aller vivre avec lui. Ils resteront tous deux ensemble comme frère et sœur. La vie y était belle pour Amah. Elle était bien habillée. La belle vie ne se prolongea pas aussi longtemps que le pensait Amah. Une nuit, l'oncle décida de coucher avec Amah. Sa volonté fut faite. Mais quelle erreur. « Tu ne dois pas le dire à quelqu'un. Sinon je te renverrai de ma maison. Nous continuerons si tu veux vivre avec moi ». Chez son oncle, Amah va apprendre à fabriquer le charbon de bois. Elle n'était pas d'accord avec son oncle car il pratiquait l'inceste. Elle décide le quitter, mais pas pour le moment. Une nuit encore, Mallory demande une fois encore à coucher avec Amah. Elle avait opposé sa résistance. « Je mettrai fin à ta vie si tu refuses. Mais si tu acceptes tu verras la vie en rose » c’est ce que Mallory disait à Amah . Il avait un couteau dans la main . «himm, je veux ma vie . laisses ton couteau » . Ce qui devait arriver arriva, et la vie continua . Chaque jour, Amah était à la recherche de l'argent. Elle aide les villageois qui la récompensaient à leur tour. Elle travaillait dans les champs, au marché et même à la maison. Certains ne payaient pas à la mesure du travail produit. Elle se confie à Dieu et la vie continua . Elle n'avait pas échappé à la pédophilie. Elle souffrit pendant longtemps de lésions graves provoquées par les pédophiles. Amah va perdre son allure de belle fille . Elle sera enfin congédiée par Mallory. Celui-ci le fit avec des malédictions à l'appui. Amah retourna chez son oncle. Les premiers jours étaient « bon-enfant » , car Daro et Chavigni vont faire semblant de l'aimer. Chavigni se faisait accompagner dans ses déplacements par Amah . Elle va très tôt perdre cet amour. "Qui a bu boira". La situation va très tôt changer. Amah sera de nouveau menacée. Ses travaux furent très pénibles . Elle ne mangeait plus bien. Elle travaille sans repos. C'est le calvaire d'antan qui recommence. « Maintenant, tu va manger une fois seule fois dans la journée. Tu seras servie si notre conscience nous le demande. A ma présence, je ne veux pas te voir avec mes enfants. C'est là-bas ta chambre que tu connais bien. ». Les larmes aux yeux, Amah s'adressa au maître de l'univers : « Dieu, toi seul m'a donné la vie. Je sollicite ton assistance ». Une nuit, au cours d'un rêve, Amah vit Tonine sa mère qui lui promet une meilleure vie, une réussite dans le futur. Tonine prédit qu'un jour, Daro aura à présenter des excuses à sa fille. Elle va continuer à vivre dans ces conditions très difficiles. Elle n'avait jamais mangé à sa faim. Elle fut souvent malade, notamment de la gale. « Amah ne doit plus vivre avec nous. Il faut qu’elle continue sa vie ailleurs », Daro parle à sa femme. "Ah oui!, répliqua-t-elle, elle doit partir sinon, elle va contaminer mes enfants". Amah fut donc renvoyée.
A partir de ce temps, elle ne vivait plus que de la cueillette. Un jour, au cours de ses errances, elle tomba sur une femme qui avait besoin d'aide. Celle-ci n'avait jamais eu d'enfant et était gênée dans sa solitude. Elle était une très grande commerçante, reconnue, respectée et crainte. Amah aidait cette femme au marché et dans divers autres travaux domestiques. Cette femme eut l'idée de scolariser Amah. Très intelligente, Amah n'eut jamais manqué d'honorer sa "maman". Après l'obtension de son diplôme de fin d'études du premier cycle, Aka, la commerçante, dit à Amah ; « je pense que c'est assez, ne te gênes pas tant. Ne t'inquiètes pas ta volonté croisera toujours ma bonne conscience ».
Après ces propos, Aka bénit sa fille pour une vie d'ensemble meilleure. Amah se rappelle son rêve. Les beaux jours et le bonheur dont lui avait parlé sa mère arrivent. La vie était belle pour elle. Elle retrouve sa beauté angélique, attirante, éclatante, étincelante, foudroyante, luminescente et pénétrante qui fera d'elle une fille bien mise. Elle attisait la convoitise dans les rangs des hommes et la jalousie chez les filles. La vie se prolonge. Amah fit la connaissance d'un Président Directeur Général d'une grande société de commerce. Elle va finir par l'épouser. Dans la logique des paroles dites par Tonine, Amah connut ses jours radieux. Un jour Daro se présente au bureau de Monsieur Etou, le PDG pour demande d'emploi. Celui-ci, à partir de la douloureuse histoire que lui avait racontée son épouse, reconnut Dara. Il lui donne rendez-vous à la maison. Le jour du rendez-vous est enfin arrivé. Daro se précipite sans fausse note chez Etou et frappe à la porte. C'est Amah qui vient ouvrir. Daro a la chair de poule. Dilemme, partir ou rester. Tête baissée, il entra quand même. Il salue Amah et lui demande le Directeur Général. Amah lui fait savoir qu'elle était l'épouse du Directeur et que son mari était au bureau.
Néanmoins, elle lui transmet fidèlement le message que lui avait laissé le PDG. Un contenu favorable. Daro sur ses deux genoux, présenta son mea culpa à Amah. Il lui demande d'oublier tous les préjudices dont elle a été victime chez lui.
Pourquoi doit-on donc être méchant ? . / .